Pour l’astrologue ou pour la personne qui vient le consulter, la question de croire ou de ne pas croire à l’astrologie ne se pose pas, car l’astrologie n’est pas un acte de foi : elle est validée par l’expérience que chacun peut en faire s’il le souhaite, une expérience que viennent confirmer deux millénaires de pratique.
L’astrologie est une science qui met en œuvre deux modes opératoires simultanés : la pensée logique et la pensée analogique. Ce qui irrite le plus ses adversaires, c’est que l’astrologie remet en cause la suprématie de la raison sur les autres facultés de l’esprit. En effet, l’esprit cartésien érige le doute systématique en méthode de réflexion et soumet toute pensée au crible exclusif de la raison. De ce fait, il ne peut admettre l’existence d’un phénomène qui échappe (encore) à toute explication scientifique, c’est pourquoi elle le nie purement et simplement.
Certes, le phénomène qui fonde l’astrologie, c’est-à-dire les correspondances entre l’homme et le ciel, reste totalement inexpliqué. De plus, comme l’astrologie procède d’une démarche essentiellement qualitative, elle se plie difficilement à la statistique dans la mesure où celle-ci ne rend compte que de faits quantifiables. C’est aussi pour cette raison que l’astrologie est tant décriée dans les milieux scientifiques. Pourtant, l’étude et la pratique de l’astrologie nécessitent une part importante de calcul, de raisonnement, de logique et de méthode dans l’interprétatioon des figures célestes, qu’il s’agisse du thème astral de naissance ou des autres méthodes d’investigation que nous ont léguées la Tradition.
Parmi les scientifiques venus à l’astrologie pour mieux la combattre, beaucoup ont été convaincus de sa réalité. Kepler n’a-t-il pas écrit : « Vingt années d’études pratiques ont convaincu mon esprit rebelle de la réalité de l’astrologie » ? Depuis l’époque où elle a été codifiée, l’astrologie ne cherche ni à démontrer, ni à convaincre. Il suffit d’en étudier les principes et de les mettre en œuvre avec sincérité pour que se produise ce phénomène extraordinaire : au delà du voile de la réalité observable apparaît une autre réalité qui se superpose à la première et en explique les mécanismes intimes.